Biodégradation du gasoil d’un sol pollué

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dc.contributor.author Baghdadi, Yacine
dc.date.accessioned 2025-02-06T11:42:03Z
dc.date.available 2025-02-06T11:42:03Z
dc.date.issued 2024-02-12
dc.identifier.uri http://repository.usthb.dz//xmlui/handle/123456789/10084
dc.description 86 p. : ill. ; 30 cm + (CD-Rom) en_US
dc.description.abstract Certaines activités humaines entraînent une pollution du sol et des eaux souterraines. De nombreux procédés physiques et chimiques sont utilisés pour éliminer ou réduire cette contamination. Ces procédés sont coûteux et peuvent être très invasifs pour les écosystèmes. La bioremédiation est une méthode de dépollution qui utilise la capacité métabolique des bactéries à dégrader les polluants organiques. Certains paramètres ont cependant un impact significatif sur le développement des bactéries, à savoir le niveau d'oxygène et la teneur en nutriments, notamment en azote et en phosphore (N et P). Dans cette étude, nous avons étudié l’effet de ces deux paramètres sur la croissance bactérienne et le pouvoir de décontamination d'un sol pollué par du gasoil à 10 g/kg. Des bioréacteurs à colonnes à bulles ont été utilisés ; chaque bioréacteur a été rempli de sol pollué. Les expériences ont été réalisées dans deux configurations, A et B, afin de caractériser séparément le taux de biodégradation généré uniquement par l'activité bactérienne et le taux d'élimination généré par l'aération. Dans le premier cas, la bio-stimulation a été utilisée pour augmenter la flore bactérienne, tandis que dans le second, la flore bactérienne a été neutralisée à l'aide d’un bactéricide. Le sol contaminé a été amendé avec des solutions de NH4Cl et KH2PO4 selon des rapports molaires C/N/P de 100/10/1, 100/5/1, 100/25/1, 10/10/3 et 100/10/0,33. Les résultats ont montré une relation significative entre le débit d'air, le rapport molaire C/N/P et l'élimination de l'huile diesel d'une part, et la croissance de la biomasse d'autre part. Après 26 jours, les taux d'élimination étaient de 58, 70, 79, 78 et 97 % pour 0,25, 0,5, 1, 1,5 et 2 L/min, respectivement, pour un rapport molaire C/N/P de 100/10/1. De plus, le meilleur taux de biodégradation était de 36 % obtenu après 12 jours, avec un débit d'air de 1 L/min et un rapport molaire C/N/P de 100/10/1. Il serait intéressant de poursuivre cette recherche afin de déterminer les meilleures conditions pour augmenter le taux de biodégradation. en_US
dc.language.iso fr en_US
dc.subject Sols : Décontamination ; Bioréacteurs ; Carburants diesel ; Microorganismes ; Réacteurs à lit fixe ; Biodégradation en_US
dc.title Biodégradation du gasoil d’un sol pollué en_US
dc.title.alternative influence des accepteurs d’électrons en_US
dc.type Thesis en_US


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