Résumé:
Noyau de transformation sociaux-économique de par sa position de première ville algérienne, Alger compte 2.481.788 habitants (ONS, 2008) sur une superficie de 1190km2, elle est la Wilayat la moins étendue du pays, « selon le recensement économique fait par l’ONS durant la période 2010-2011, Alger est une métropole en voie de tertiarisation, l’activité commerciale et de services détient le monopole de l’activité économique à Alger, avec des taux de 56% et 33 % respectivement, suivie par l’industrie et le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP), avec des taux de 9% et 1 % respectivement » (M. Bakour et T. Baouni, 2016). Ainsi Alger regroupe la part la plus importante des activités tertiaires et industrielles sur l’échelle nationale, sur des espaces variés et convoités à grande valeur foncière. Dans ce contexte et de manière plus précise, le marché de l’immobilier d’entreprise qui jusqu’à la fin des années 1980 était clairement sous la tutelle de l’Etat, il se retrouve, aujourd’hui, face aux défis d’un processus de privatisation enclenché, suivie d’une émergence des Investissements Directs étranger. L’immobilier d’entreprise est sans doute l’élément le plus visible et le plus sensible de la transformation économique et sociale des villes, élément clés de la centralité et de la compétitive territoriale. Cette modification ou fragilisation du contexte économique et social induite par le passage d’une économie planifiée à une économie de marché affectée par la crise sanitaire, se traduit pour l’algérois par la définition de besoins croissants en espaces nouveaux, en activités nouvelles et innovantes, pour pallier aux objectifs de la transition économique et du développement durable. L’immobilier d’entreprise est définit comme un pilier de la transition économique algérienne, il est un des éléments principaux de l’espace qui subit ces bouleversements, entraînant une forte variation du contexte économique chamboulant les habitudes de la ville d’Alger.